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mes-ecrits
Description du blog :
...la plume sous nos sentiments laissent des traces, chacun à une histoire à raconter...
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
06.12.2009
Dernière mise à jour :
29.06.2011

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APPRENNEZ MOI MELISSA

APPRENNEZ MOI MELISSA

Publié le 21/03/2010 à 13:37 par mes-ecrits
APPRENNEZ MOI MELISSA

YANNICK AZANLIN Présente (05 Septembre 2009)

 APPRENEZ MOI MELISSA

(Une femme m’a initié)

I ère PARTIE - MELISSA

La journée était belle. Un beau soleil radieux de ses rayons caressait la terre diffusant une douce chaleur sur Cotonou. Mon ciel était tout aussi éclairé car ses deux années d’effort venaient d’être couronnée de succès, la belle preuve se trouvait là dans mon lit encore endormie, en biais. Le drap couvrait à peine son corps de rêve tant désiré par les hommes qui ne se comptaient plus à son chevet pour satisfaire ses caprices. Avec son mètre 70, sa forme de mannequin, des fesses made in Africa, rebondie cambrées sous le léger drap, ses cuisses fuselées dont une s’échappait du drap, ses seins lourds fermes qui tenaient debout fièrement sans aucun soutient, à 22 ans , Chantal tuaient les hommes debout sans armes sinon avec ses yeux aux regards déclenchant les systèmes de mise à feu dans les pantalons, ses lèvres rendant frénétiques les cœurs et ce balancement de hanches et de fesses qui comme les petits pains du « petit poucet » dans la grande forêt vous amenaient plutôt directe à l’abattoir avec votre propre consentement. Son corps était un piège à mâles et je venais aussi de tomber dans ce piège allégrement. Voici deux ans de toutou que je croyais avoir concrétisé. Je ne saurais vous raconter ma nuit car je n’avais pas eu le temps d’y voir clair. Quoi de plus normal avec une femme qui vous arrache jusqu’à la dernière goutte de sperme du corps, on pouvait le dire qu’elle m’avait éreinté, épuisé, sucé mon énergie comme un vampire jusqu’à me faire accepter sa supériorité dans ce domaine au petit matin à 2h avant que je ne rende les armes et n’agite le drapeau blanc après avoir vaillamment tenu. Et pourtant c’était elle qui était encore endormie. Je souriais en coin quand j’entendis :

- Donc tu as pu te lever ?

 Je m’étais retournée, surpris

- Tu ne dormais pas

Elle s’était levée, s’étirant négligeant le drap et de ce fait me faisant admirer encore ses seins splendides aux pointes encore dressées

- Non

- Tu as aimé

Je n’aurais jamais du posé cette question. Ce fut une erreur monumentale et je m’en suis mordu aussitôt les doigts car elle m’avait fait, tout en pénétrant dans la douche

- Non, pas spécialement. J’en ai vu mieux

Devant mon regard choqué, elle avait poursuivit, enfonçant le couteau dans mon orgueil blessé :

- Et tu sais pourquoi ! … Parce que je me suis tapé tout le boulot et qu’en plus tu as manqué d’imagination. A vrai dire ce fut un test mais tu n’as pas assuré comme je croyais avec tes air de mecs. Dommage !

 Une gifle ne m’aurait pas fait plus mal que ce que je venais d’entendre. Tandis que l’eau coulait dans la douche je regardais stupidement la porte. Donc elle avait fait semblant dans ses gémissements. Avec ses « chérie j’adore » et je m’étais fait baiser, excusez moi l’expression comme un imbécile. J’en étais là quand elle sortit toute nue, le corps dégoulinant de ces nombreuses perles d’eau qui s’accrochaient partout sur elle la rendant encore plus désirable. L’érection qu’elle avait suscitée en moi quand je l’avais vu sortir des draps était très vite tombée. En face de moi elle s’était s’habillée en un clin d’œil. Quand elle sortit, elle me lança un regard ironique en fermant la porte de l’appart :

- Au revoir mon petit lapin.

 Donc comme çà Chantal venait de me faire chanter aussi. Elle venait de me faire chanter mon fric, chanter mon incapacité, chanter ma honte. Par la fenêtre je la voyais s’en aller sans vraiment savoir quoi faire car j’avais tellement mal. Trouvez-moi quelqu’un à qui une femme fait ce compliment acerbe et qui n’en est pas affecté dans son amour propre. Incapable, moi, à 25 ans ! Quoique encore tout retourné j’eus le courage de m’habiller vaillamment et c’est dans cet état d’esprit mi figue mi raisin que je sortis de mon appart après avoir vérifier que j’ai tout mis dans mon sac , direction la gare. Et dire que je croyais me faire plaisir avant de partir pour Parakou. Je priais fortement de pas y retrouver Chantal encore. Car en effet Chantal appartenait à un ballet qui devait aller faire une représentation dans le Nord aussi. Le train n’avait pas tardé à venir et dire qu’il était même presque plein. Debout dans l’allée centrale de mon wagon je cherchais une place quand une voix toute fluette me proposa de m’asseoir à coté alors que j’allais me résigner à faire le pied de grue. Je m’affalai lourdement avant de me retourner quelque minute plu tard vers mon bienfaiteur. Plutôt ma bienfaitrice car j’allais vite remarquer qu‘il avait trop de seins pour que s’en fut un.

- Merci !

- De rien !

A vrai dire j’aurais pu prolonger cette discussion mais je n’eus aucune envie. En effet ma bienfaitrice ne m’avait accordé qu’une attention bien brève si ce n’est le temps de m’épargner des crampes aux jambes tout le trajet. Du moins c’est ce que je croyais. Cette sensation d’être observé sera bientôt l’impression qui fera qu’au bout de 10 minutes je me sois discrètement retourné afin de voir la femme qui était à coté de moi. Tout bien observé, C’était pas vraiment ce qu’on appelle un canon. Plutôt grande d’au moins une tête par rapport à moi, elle avait cependant un charme avec son teint noir et ses longs cheveux. Des lèvres normales. Je me suis dit tiens je vais comme c’est pas une femme canon pouvoir déployer mes talents histoire de me prouver à moi-même que je suis un mec. J’engageai donc la conversation.

 - Hergé !

- Søren !

- Merci pour la place !

- De rien !

- Vous avez un phone

- Pourquoi ?

- juste pour garder le contact. J’aimerais bien

- Non je n’en ai pas

Pourtant la jeune fille avait bien une 5300 qui comme par hasard vibra. Elle décrocha sans un regard pour moi :

- Allo, Marcuse comment tu vas !

- Non pas encore je suis encore dans le train … disons dans une heure que je serais là… merci à tout à l’heure…

Il ne fallait pas être un devin pour comprendre. Je me sentais mal à l’aise. La jeune femme comme pour me narguer croisa ses jambes me faisant admirer leurs galbes sur lesquels collait un slim noire en dessous d’une jupe bleu nuit. Devant moi deux sièges en face à ma droite une dame baissa légèrement ses lunettes de soleil et me regarda rapidement avant de les remettre. Un petit sourire discret se dessina sur ses lèvres. Elle devait avoir 40, 45 ans, oui ! Sinon autour. Elle était assise , les jambes gracieusement croisées et la jupe marron foncée qu’elle portait comme une seconde peau sur son corps sculpturale ressortait la forme de ses hanches en amphore et découvrait ses jambes admirables de beauté jusqu’au dessus du genou. Le tailleur assorti qu’elle portait était fermé d’un bouton sur une chemise flanelle rouge dont le col légèrement ouvert laissait deviné la naissance des seins tout aussi bronzés que ses jambes qui remplissaient agréablement le soutien gorge qu’elle portait, semblant vouloir même s’échapper de leur nid. Son cou gracile était un plaisir pour les yeux. Sur son visage, ce qui fascinait le plus était sa bouche dont les lèvres délicates étaient pulpeuses, surtout la lèvre inférieure que certainement bon nombre d’homme souhaitait qu’elle leur fasse un câlin ne serait ce qu’une fois. Je ne pourrais pas décrire ses yeux cachés derrières ses lunettes mais le nez discret, les pommettes, tout était bien dessiné et de ce visage se dégageait une aura intimidante, une aura fatale. Cette femme était la beauté, le charme mais aussi la féminité personnifiée. Je la détaillais depuis quelques minutes déjà cachant mon admiration derrière un journal et quand je sentais que j’allais me faire surprendre, je regardais ailleurs, gêné. Le train me sembla ralentir. Je jetai un coup d’œil à la fenêtre. En effet la gare n’était plus loin. L’inconnue n’était plus la quand je me retournai. Je saisis mon baguage et c’est quand je m’apprêtais à suivre la file des gens qui sortaient que je la vis devant moi à dix personnes de distance. Mon regard fut attiré irrésistiblement par sa croupe divine. Derrière elle une traînée de parfum discret mais entêtante marquait son passage. Nous étions presque à la sortie. J’étais derrière elle. Son parfum s’incrustait en moi comme un poison. Déjà le désir galopait en moi. Brusquement je fus pousser par derrière par des voyageurs. Je fus pratiquement projeté sur la dame qui descendait la marche. Mon sexe déjà vivant indépendamment de ma volonté frôla les fesses de la dame tandis qu’elle manquait de tomber mais se rattrapant :

 - Oh pardon, excusez moi fis je confus

En fait j’étais plus confus et gêné que l’inconnue constate le désir qu’elle avait suscité en moi et l’ait senti sur ses divines fesses quand je l’ai frôlé. La dame me fit : - Je vous en prie Je restais à m’excuser, honteux intérieurement. Le sourire de la dame me troublait. Avait elle deviné ? Je n’eus pas le temps de répondre la dame fit :

- Çà VOUS arrive souvent ?

 - Non ! N… ! No… ! Non ! quoi ? bégayai je

 - D’être excité à la vue d’une femme

 Je suivis son regard vers le bas de mon pantalon où une bosse discrète heureusement à cause de mon slip, témoignait de mon excitation. J’avais envi de rentrer sous terre de honte. La dame me fit en me tendant la main : -

 Madame Melissa Montaigne. Appelez moi Melissa

- Je… enfin … Je suis Hergé Houéto… fis je enfin

Brèves présentations qui n’allèrent pas plus loin sauf que je savais qu’elle était propriétaire d’une agence de tourisme et professeur dans une école privée enseignant le tourisme « TRADIT-TOURISME » à Cotonou. Je vis Melissa entrer dans une voiture le luxe et s’en aller après. Je ne peux pas dire ce que j’ai ressenti, peut être un arrière goût de … je ne sais pas, bref je m’étais senti devenir tout petit je récupérai mon petit sac et hélai un taxi. Parakou était une charmante ville. Depuis un moment que je rêvais de la visiter. Trois jours ont passé je n’avais pas réussi à me faire une petite amie ou du moins à me taper une go. A croire que c’était écrit « Incompétent » en caractères police 72 gras et gothique sur mon front. Ma drague était pathétique. Ce matin donc c’est sans conviction que je me dirigeai vers la piscine de l’hôtel « NAÏSU». Quelques crawls me détendraient. Sur ce beau carreau bleu azur entourant le cube d’eau, s’étalaient de jolies paires de fesses colorées dont leurs propriétaires, lézardant au soleil, exhibaient la forme sous la mince barrière de string bikini. Mes yeux n’arrivaient pas à me détacher de ce parterre de chair qui suscitait déjà des ondes délicieuses qui grimpaient en vrille le long de mon sexe. Je plongeai aussitôt dans le grand bassin. Plus pour cacher mon érection que pour nager. Après la première longueur, j’immergeai de l’eau sur l’autre bord. Mes yeux furent directement attirés par cette forme au bronzage délicat et luisant assise sur une « Transatlantique ». Quand je suivis le galbe des cuisses jusqu’au ventre plat, épousant le plein des seins de mes pupilles émerveillées jusqu’au visage sur lequel trônaient des lunettes de soleil très design, il ne me fut pas difficile de reconnaître la plastique de madame Melissa Montaigne. Celle-ci se pencha en avant pour déposer un petit livre qu’elle feuilletait. Quand elle me remarqua, elle me lança un léger sourire et fit :

- Tiens, bonjour Hergé ! venez !

 En effet une chaise longue était libre à coté d’elle, qu’elle me désignait mais comment faire pour sortir de l’eau alors qu’en dessous j’étais dans tous mes états? Il me fallut une énorme volonté pour penser à autre chose et revenir à une forme neutre je sortis enfin au bout de 5 minutes. Timidement je m’assis au bord de la Transatlantique :

- Bonjour madame Melissa - Alors Hergé, et ces congés, çà va ?

 - Oui fis je avec un rire forcé, « on se plaint pas »

Madame Melissa encaissa cette réponse sans paraître y croire. Après un regard circulaire, elle fit : -

 Que de jolies filles n’est-ce pas ?

- Oui - Elles ne vous plaisent pas ?

- Pourquoi vous me demandez çà ?

- Parce que je ne vous ai jamais vu avec une femme depuis que je suis là, vos copains s’amusent bien par contre. Vous semblez solitaire à moins que vous soignez engagé ou…

- Non !

- Mais ! fit madame Melissa comme si elle avait deviné qu’il y avait un « mais ! »

 - Bof ce n’est pas mon genre

Madame Melissa me regarda et fit :

 - Quel est votre genre Hergé ?

Je ne savais que répondre car c’était un mensonge que j’avais dit à l’instant. Melissa ôta ses lunettes de soleil qui cachaient ses yeux magnifiques que je voyais pour la première fois :

- En fait madame je ne sais comment dire çà, heu… Comme si elle avait déjà compris ce que j’allais dire elle fit

- Vous voulez que je vous apprenne

 - Quoi fis je troublé par le regard pénétrant de la dame

- A être un homme !

Je ne vais pas vous dire que je fus choqué mais surpris, oui !

- Mais je suis un homme

madame Melissa sourit franchement et fit :

- Ok Hergé, excusez moi de vous avoir importuné.

 Madame Melissa ramassa sa serviette avant de s’en aller. J’étais encore perplexe. Mon regard s’accrocha à la couverture d’un roman. La dame devait l’avoir oublié. Sur la dite couverture c’était écrit : « SECRET OF WOMEN PLEASURE ». La préface était écrite à la main ainsi que d’ailleurs tout le reste du livre que j’appellerai journal. Celui-ci était écrit dans un anglais que je jugeai trop ardu pour moi et même si l’harmonieuse écriture avait couru, lisible des fois entrecoupé de rature sur le cahier, je ne pu déchiffrer un mot. Je me décidai donc à le rendre au propriétaire mais avant je m’efforçai de décoder du mieux que je pu la préface : « La femme est comme un grand et mystérieux château vivant. Dans ses entrailles se cachent des trésor de merveilles mais aussi des trappes et pièges. Sur les plans de construction, rien d’assez concret ne figure car elle cache bien ses joyaux. A chaque couloir une énigme à laquelle tu dois trouver réponse ou solution pour franchir les étapes. Sur les tableaux dans les galeries de son esprit sont dissimulées quelques clés qui ouvrent des serrures. Peux tu alors traduire ces dessins en solutions et convertir ces solutions en clés. Un grand défi t’est lancé, explorer ce château sans te faire estourbir. Pourra tu tout ouvrir, tout voir, devenir maître ou rester esclave ! » Cet préface m’intrigua au plus haut point et même si je n’en avais fait qu’une traduction littérale cela me donnait envie de poursuivre la lecture mais je vous l’avais dis, je suis pratiquement nul en anglais. Je me levai et regagnai ma loge. Dois je ou pas remettre ce … Oui il faut le remettre mais comment. J’hésitai. En fait j’avais surtout peur de me retrouver en face de cette dame qui m’intimidait. Je pris mon courage à deux mains et deux heures plutard je tapai à la porte :

- Qui est ce ?

- Madame, c’est Hergé fis je la gorge noué

- Entrez Quand j’entrai, la dame venait vers la porte.

 Elle était encore plus séduisante. Elle avait mis une robe de soirée qui lui arrivait dix centimètres au dessus des genoux. Cette robe qui se prolongeait en une traîne derrière était sans bretelle. Le buste de madame Melissa remplissait agréablement le décolleté empêchant la robe de tomber, d’ailleurs comment pourrait elle tomber quand elle moulait la dame comme un gant. Un bijou serrait son cou et le maquillage discret amplifiait l’éclat de ses yeux complétant déjà l’effet dévastateur que pouvait faire sur ma personne la vue de ses lèvres :

 - Oui ? fit la dame interrogative

- Voila madame vous avez oublier votre livre à la piscine.

- Merci fis la dame J’étais encore là debout comme un idiot.

La dame me fit :

- Il y a encore quelque chose ?

- Euh ! En fait je me disais que ! Bon c’est

- Dite hergé. Si çà vous prends autant de temps pour dire quelque chose de simple, et si vous deviez dire quelque chose de compliqué. Allez y, je ne vais pas vous manger

Après un bref raclement de gorge je fis :

- Voila j’ai avec difficulté réussir à traduire votre journal, excusez moi j’aurais pas du, mais le titre m’a rendu curieux. Et je me demandais si vous pouviez m’expliquez la suite.

- Je vois. Mais je crois que cela ne vous servira pas à grande chose, puisque vous savez certainement tout ce qui y est écrit.

Elle faisait certainement allusion à la dernière réponse que je lui avais donnée à la piscine. Je me mis à bégayer :

- Enfin c’est par curiosité, par culture

- Ben on verra, laissez moi y réfléchir fit elle.

Elle était dos à moi fermant une boucle d’oreille sur ses délicates oreilles.

 - Merci madame. Sur le pas de la porte, je me posai encore la question de savoir ce que la dame me répondrait et intérieurement je redoutais quand même qu’elle dise « oui »

2èMe PARTIE - MON APPRENTISSAGE

Trois jours plutard sans que je ne l’eus crut je vis un mot de madame Melissa laisser pour moi à la réception. Il sonnait 20h quand je le lu : « vous seriez aimable d’accepter l’invitation de madame Montaigne à 21h précise dans ses appartements. » et c’était signé « M.M ». J’étais éberlué. Du coup j’avais une crampe à l’estomac. Que porter, serais je présentable. J’optai pour un Lacoste simple et un jean et des baskets. Quand je frappai à 21h moins 5 à la porte la dame vint m’ouvrir et comme j’aurais du m’en douter, elle était toujours ravissante comme si était toujours à l’affût de ce qui la mettrait en valeur. Même dans ce tee shirt large et négligé qui dénudait son épaule gauche, attaché par une ceinture sur ce slim couleur peau qui lui arrivait quelque centimètre au dessus des chevilles elle était toujours et encore fascinante de charme. Elle me fit d’entrée :

- Dis tu sais faire de la cuisine

 - Des spaghettis, du riz, des choses pas compliqués

- Hum !hum ! fit Madame Melissa d’un air sceptique. « tu serais du genre à allez donner ton ventre au dehors à des vendeuses, je vois »

- Non !

- C’est pas grave, tu me passeras les condiments alors, tu viens m’aider fit elle avec autorité Melissa était douée pour la cuisine ou du moins s’y appliquait avec une dextérité que je n’aurais pas soupçonner chez une femme cadre qui devait être très occupée. Elle surpris mon regard admiratif :

- Tu devrais savoir faire la cuisine pour manger et aussi savoir cuisiner car y a cuisine et cuisine tu vois ! Je ne voyais que dalle mais j’acquiesçai. En trente minutes 5 secondes et une poussière de tierces le risotto assaisonné et un poulet tendre étaient sur la table sur laquelle trônait aussi un bon vin :

 - Assied toi Hergé. Ce que je fis.

Quand elle s’assit, elle me fit :

- J’ai étudié ta requête et je suis disposée à t’aider mais je veux savoir si tu es sure de bien vouloir apprendre - Oui, madame je voudrais que vous soyez mon MENTOR - Hum. Cela suppose que tu oublies avec moi tes faux air de mec, que tu m’écoutes sans faire la grande gueule, que tu m’obéisses. Çà en fait lourd pour un mec fit elle en appuyant bien sur le « mec » - Je suis d’accord. - Et j’oubliais, cela suppose aussi que tu apprennes à te maîtriser et que tu ne t’excites pas à longueur de journée en ma présence. Là je fus pris d’une quinte de toux, le repas m’étant passé de travers. Je baissai les yeux de confusion. Madame Melissa poursuivit avec des banalités afin de savoir ce que je fais, quels étaient mes rêves et mes ambitions professionnelles et sans crier gare elle dévia la conversation vers la fin du repas : - Hergé Tu te rappelle la jeune femme du bus, il y a une semaine… - Pas vraiment ! - Søren - Oui ! - Tu veux savoir quelle été ton erreur avec elle ! - Je sais je n’y suis pas aller en force ! - Non Hergé tu n’y es pas. Au contraire tu aurais du y aller doucement, par une discussion banale. Simple afin de te rendre sympathique et attachant. Toutes les femmes ne sont pas Chantal, directe et c’est pas parce quelle t’a offert une place qu’elle était dispo à t’offrir, excuse moi l’expression, son cul. Après un moment de silence Melissa se retourna et me posa cette question : - Qu’est ce qu’une femme aime ? Oh ce n’était pas bien difficile de savoir. C’est sans hésiter que je fis : - Un mec qui la fasses jouir non-stop Melissa me regarda avec aménité : - Si c’est ce que tu penses vraiment alors prépare toi à échouer toujours. Parce que pour entrer dans le domaine d’une femme, il faut plus que se tuer à des performances. Melissa devait avoir raison et tandis qu’elle finissait de débarrasser la table elle m’invita à la suivre dans la cuisine. Elle débarrassait les assiettes. Dos à moi, je pouvais admirer sans me lasser ce corps qui n’avait pas subit les séquelles de l’age et semblait encore pouvoir tenir des lustres ainsi, défiant avec une insolence offusquante la rotation exponentielle des aiguilles du temps. Ce corps qui suscitait en moi mille et un fantasmes inavouables. Melissa se retourna et me fit : - Tu me regardes ? - Euh non ...Euh fis je, gêné - Avec un regard aussi intense tu pourrais s’il avait été matériel, me déshabiller entièrement sans me laisser un fils sur le corps - Je suis désolé, je … - Y a pas de quoi. Pour revenir à notre conversation sache juste à titre d’information général que un homme doit : ? Maintenir une aura de mystère autour de lui ? Etre secret et ne jamais dévoiler tout à une femme ? Etre persévérant, ne pas baisser les bras mais faire sentir que c’est lui qui mènes le jeu mais des fois en matière de séduction « Il faut laisser les rennes à la femme tout en lui tenant les mains ». C’est une métaphore. Après je rentrai dormir. Je ne revis madame Melissa que deux jours plutard. Elle avait reçu un courrier de son agence qui l’avait amené à s’absenter pendant ces deux jours. Pendant ceux-ci je me baladais histoire de me détendre. Je pensais et repensais à tout mon séjour jusqu’aujourd’hui. A cette vie que j’ai mené, ces échecs accumulés, ces moqueries publiques ou voilée puis encore à la dernière avec Chantal. Puis ensuite les dernières phrases de Madame Melissa. Facile de la bouche, oui ! Aura de mystères, ne pas baisser les bras. Elle en avait de biens bonnes madame Melissa. Je soupirai. Une voiture s’était arrêtée au loin. Il en descendit une personne que j’aurais évitée en ce moment comme la peste. Chantal. Instinctivement je me suis caché derrière l’un des poteaux de la terrasse. Elle passa sans me voir. Ouf ! - Tiens Hergé Je sursautai surpris. Quand je me retournai. C’était Félix, un camarade à moi. - Dis tu te cache ? - Non pourquoi dis tu çà ? - On ne te voit pas beaucoup en ce moment. Sinon des fois avec cette dame. Tu ne serais pas… Il allait poursuivre en me faisant des clins d’œil complice et franchement avec son air concupiscent. Je coupai : - Mais que vas tu imaginé ? c’est une femme bien plus âgée que moi en plus elle est dans le tourisme et nous nous sommes rencontré dans le train. Tu sais combien je suis intéressé par le tourisme. - Ouais je vois. Toujours entrain de travailler même en vacance. Tu devrais t’amuser, faire des rencontres. Y a des tas de meufs ici, des gos à vous réchauffer les couilles tous les jours, tous les soirs. - Merci du conseil. Bon là je vais me retirer. - Bien, bonne soirée Je m’en allai, pas du tout mécontent de me débarrasser de lui. Le lendemain je me levai de bonheur. J’avais un mal de crâne terrible à faire pleurer un tambour régulièrement sollicité. Je sortis de ma chambre. Et descendis en short et petite culotte pour la piscine. C’était pas vraiment une options qui m’enchantais mais comme j’étais sur que à cette heure ci, 7h00 personne n’y serait, j’en profiterais pour faire quelques brasses et réveiller mon corps embrumé, drôle d’idée n’est ce pas alors que j’aurais pu simplement prendre une douche glacée mais souffrez que je sois bizarre fis je à mes propres reproches qui fusaient en moi. Quand je m’avançai vers l’eau et que j’y mis un pied je mis au loin une forme. Je crus voir un fantôme mais non c’était bien Madame Melissa. Elle était immobile dans l’eau, couchée. Pendant un laps de temps seulement car elle se mit à nager lentement vers le bord. Je me mis à faire de même vers elle. Elle s’était assise sur le bord. Elle me fit quand elle remarqua mon crawl vers elle : - Tiens tu es bien matinal - Madame Melissa, quand êtes vous revenue - Ce matin - Et votre voyage - Bien merci. Alors ces deux jours, le solitaire ! fit elle - Çà va Il eut un moment de silence. Puis je repris : - Madame quand pourrais je reprendre mon apprentissage. Madame Melissa me regarda avec un air ambiguë et puis après avoir glissé dans l’eau avec grâce, elle me fit tout en commençant à nager : - Commence par me devancer. Si tu arrives au bord opposé avant moi, on pourra continuer. C’était un défi non voilé. Je voulus me montrer fort je lui permis de prendre de l’avance. Elle ne se fit pas prier me promettant que je n’aurais pas du. En effet je regrettai ma galanterie car j’étais super essoufflé en essayant de rattraper madame Melissa. Elle m’attendit. Quand je fus à sa hauteur elle me fit d’un air semi moqueur: - Tu as l’air d’avoir bu la tasse. Allez du nerf Hergé à moins que tu ne sois plus intéressé par la suite. Je me mis à brasser comme un dingue me demandant si je n’allais pas atteindre l’autre bord de la piscine mort. Madame Melissa nageait comme un poisson et elle ne me fit pas de cadeau. Quand j’atteignis l’autre bord, proche de l’apoplexie, crachant de l’eau comme un noyé, elle me sourit : - En principe tu as perdu mais je veux bien faire une exception. Mais une chose de ce test à apprendre une chose : « il ne faut pas mettre ta vie totalement dans la main d’une femme car elle peut être impitoyable quand il s’agit d’intérêt » çà ne s’applique pas partout mais dans 99% des cas. Vu ! - Oui fis je essoufflé. Madame Melissa sortit comme une sirène de l’eau et tout en ceignant une serviette autour d’elle fit en partant, il était 7h45 : - Ben si tu venais me voir à 21h, je t’invite à dîner en bas dans le restau. Çà te dis ? - Oui, merci - A ce soir donc. Le soir comme prévu j’honorai le rendez vous. Mais pour une fois je pris la peine compte tenu du lieu de cette rencontre de bien m’habiller. Un pantalon de qualité et une chemise manche longue piquée, avec une jolie cravate et de beau soulier et en accessoire une montre Swatch. Quand Melissa me vit, elle fit : - Waouh ! quel changement ! Voila. Dirais que tu en apprends. - Merci du compliment - Je t’en prie Arrivé au restau nous primes une table discrète vers le fond de la salle. Je tirai la chaise à Madame Melissa qui apprécia cette galanterie. Quand le dîner fut servi, on engagea la conversation. En fond sonore passait quelque musiques douce locale, vraiment en fond sonore et veloutée distillée par une chaîne Hi fi je suppose en me fiant à la qualité du son. La discussion s’établit d’abord banale sur tout et rien. Puis celle-ci se fit plus orientée vers le sujet qui m’intéressait. Quand Melissa prit la parole : - Une femme t’attire, tu dois établir un premier contact avec elle. Une fois le contact établi, il faut savoir déchiffrer les signes. Faut-il continuer Ou vas-tu te retirer du jeu ? Tu sais dans la séduction Hergé y à trois étapes. L’ Etablissement du contact et flirt, la Conversation et la Chimie. Une femme doit être guidée mais des fois y a des dominatrices mais c’est plutôt rare mais dans le cas le plus courant, elle donne certes son assentiment final, mais tu dois rester aux commandes pendant toute la séduction. Dans l’établissement du contact et le Flirt par exemple ton Objectif sera de trouver celle qui te plait et de lui faire comprendre qu'elle te plaît et le plus important à cette étape c’est interpréter ses réponses. Cette première étape consiste à choisir une femme dans l'environnement à l'intérieur duquel tu te trouves par exemples la jolie femme en slim jean bleu nuit, cache cœur bleu ciel et une veste en daim beige pardessus avec de gros bracelets au poignet gauche et des boucles d’oreilles créoles qui est à la table avec ses amis dans mon dos et que tu fixe depuis que t’es assis. Comment Melissa avait su ? Comme si elle avait entendu la question se formuler dans mon esprit, elle reprit : - Y a un miroir en face de moi et tes yeux bougent trop, tu es dispersé. Donc une fois que tu l'as choisie, comment il faut lui faire comprendre qu'elle te plaît, par exemple en la fixant, pas en fuyant son regard comme tu le fais, tu vois c’est faire preuve de manque d’assurance, ensuite en lui souriant ou en acquiescant quand elle te regarde à son tour mais dans ce cas ce serait bien difficile elle te voit avec une autre femme et à moins qu’elle soit une salope ou une femme très libertine elle te répondra en te souriant, en levant les sourcils ou en te fixant mais là tu vois là elle aussi semble avoir un blocage. Ensuite si ce premier contact est établi, inconsciemment, votre langage corporel change. Je prie ma fourchette que j’avais laissé dans mon assiette encore rempli. J’étais vraiment encore mal à l’aise. Melissa me sourit et fit : - Tu appliqueras mes conseils un peu plutard. Je vois bien qu’elle te plais bien cette jeune fille, écoute seulement comment çà va se passer. Tu vois si le premier contact est établi alors tu passes à quelque chose de plus révélateur. Il y a des gestes qui trahissent une petite appréhension de ta part, mais ne t’inquiète pas. Les femmes qui remarquent ce genre de gestes trouvent ça attirant. Cela leur donne un indice du degré de ton désir de les approcher. - Et si elle ne me voyait pas ? fis je anxieux - Assures toi qu'elle te voit c’est important. Fais toi remarquer, un peu d’imagination Hergé. Vas y fonce, vas l’aborder dis lui quelque chose sur sa toilette, quelque chose de drôle. C'est au moment de ce deuxième contact qu'elle t’encourage à continuer ou non. La jeune femme derrière Melissa s’était levé. Qu’est ce qu’elle avait dit à ses amies ? Je ne sais pas mais elle se retira. Mon pouls s’affola brièvement quand je la vis venir vers moi. En passant devant ma table, elle eut un geste que je ne remarquai pas. Ce fut Melissa qui me fit : - Tu as remarqué ? - Quoi ? - En passant, elle as jeté un coup d’œil dans ma direction, d’après toi cela veut dire quoi ? - Je penses qu’elle se disait qu’elle con je faisais - Ce ne serait pas tout à fait çà, bien que ce serait ce que j’aurais pensé fit Melissa en me décochant un sourire moqueur mais elle poursuivit : - En fait elle voulait savoir qu’elle était la femme qui t’accompagne ? savoir si elle pouvait rivaliser ? tu vois si c’est une femme comme elles sont aujourd’hui tu aurais eu droit à un regard franc et une invite mais je crois qu’elle ne s’est pas sentie de taille alors elle a préféré abandonner la bataille. Une comme toi qui abandonnes vite. Je me sentis diminué. Pour passer cette frustration je me concentrai sur mon repas. Mais Melissa me détendit : « tu veux que çà change n’est ce pas ! » elle poursuivit : - Supposons qu’elle soit encore là d’accord me fit elle avec une mine encourageante - Ok - Si elle t’ignore, si elle donnes des signe de ne pas s’intéresser à tes efforts ne t’acharne pas, ne perds pas ton temps avec quelqu'un à qui te ne plais pas. Quoique des fois elle peut t’ignorer pour ne pas paraître facile ou voir si vraiment tu tiens à la conquérir ou encore parce qu’elle est timide, ou des fois la compagnie de ses amies, son groupe l’empêche de t’accepter en supposant que ton style d’habillement ne soit pas vraiment à ton avantages et bien d’autres critères. Mais restons dans le cadre banal. Veux- tu ? La lumière du restau se faisait plus douce, les autres à leur table s’éclipsaient peu à peu. A part quelques couples encore en discussion dans cette nuit fraîche, il était 23h00. Melissa et moi étions seuls à notre table en retrait. On nous aurait vu de loin qu’on aurait cru un couple flirtant mais c’était plutôt comme une grande sœur parlant à son petit frère pour ne pas trop dévaluer ma valeur sinon on aurait pensé à une jeune maman parlant à son grand garçon. Melissa proposa qu’on marche sur la terrasse ce que j’acceptai pas fâché de sortir de ce cadre. Quand nous fûmes avancés dans notre promenade Melissa repris la conversation où elle l’avait arrêtée : - Si au contraire, si la jeune femme sourit, rit de ta blague, se détends alors tu es en bonne voie. Son langage corporel t’a déjà accepté à moins que ce soit une allumeuse. Dans la plupart des cas nous femmes signifier aux hommes notre rejet. Si elle vous sourit ou qu'elle fait un effort pour améliorer son apparence, elle vous envoie clairement un signal d'approbation. Tu dois foncer cette fois ci pour de bon. Quand je dis « foncer » ce n’est pas comme un bélier qui défonce la porte d’un château. Sinon elle va croire que tu as un but que tu vises pour peut être après l’envoyer au diable. Je ne te dis pas non plus de traîner comme un escargot. Les femmes se lassent vite d’un esprit lent. Donc il faut maintenant aller la voir et lui parler. De quoi sera fait la conversation. Mais cela je t’en parlerais demain, il se fait tard… J’étais comme un bébé à qui on coupe le sein. Un peu contrarié mais en effet 00h c’était tard. Fallait quand même maintenir les apparences et ne pas faire jaser les gens. Et puis madame Melissa était occupée, il n’y avait pas que moi. Elle devait avoir des affaires. Elle me fit : - Au revoir Hergé, dors bien. - Merci Melissa Quand je rentrai dans ma chambre, ma tête était bourrée. Mais il me tardait de savoir des choses concrètes. D’être vraiment celui que je veux être. Après m’être lavé, je m’allongeai sur mon lit. A la radio une musique passait : « Stick With U de PUSSYCATDOLLS ». Je diminuai le volume. Le sommeil me surprit et c’est tout habillé de mon pyjama que je sombrai dans les bras de Morphée, une demi heure plutard sur un « When I see You de FANTASIA » Le lendemain je partis faire un peu de sport. Il y avait un cours de tennis dans l’enceinte de l’hôtel. C’est avec joie que je partageai quelques coups de raquettes avec Félix que je laminais au score en le faisant courir partout sur l’air de jeu jusqu’à s’essouffler. Il abandonnant en jurant : - J’aurais juré que tu te venges de quelque chose sur moi - Moi fis je d’un air innocent, « non pourquoi je devrais ? » - Non mais tu m’as vraiment fait balader comme un débutant - Sorry, prochainement j’essayerai de jouer avec toi en mode ralenti Ironie que Félix ne compris pas, raison pour laquelle il se mit à rire comme un niais. J’aurais volontiers fait un dernier smash dans ses dents mais… il s’éclipsa dans l’intention de se rafraîchir. Je me retirai de l’ai avec ma serviette au cou avec un air de victoire. En montant les marches du perron de l’hôtel, je remarquai madame Melissa assise devant un petit déjeuner. Elle avait une longue jupe des îles, blanche avec le haut qui allait avec. Un bandeau genre bandana entourait ses cheveux. Avec ses éternelles lunettes de soleil. Elle ne m’avait pas remarqué. Je me retirai dans ma chambre prendre une douche avant de revenir vers la terrasse : - Bonjour madame Melissa - Bonjours Hergé bien dormi ? - Oui même que je suis allé faire du tennis ce matin. - C’est bien Madame Melissa ne décollait pas le nez de son journal « ». 15 minutes passèrent sans qu’elle ne dise plus rien. Je me sentais tout bête. Je me dis que j’allais me lever aller me promener. Je devais la déranger et certainement qu’elle n’était pas d’humeur à parler ce matin. J’avais mis mes mains sur les coudes de ma chaise pour m’aider à me lever quand elle me fit : - Tu es curieux de connaître la suite de notre conversation d’hier - Euh oui - T’aurais du demander - Oui mais je voulais pas vous déranger - Tu sais des fois quand on a besoin de quelque chose il faut presque obliger les gens à vous donner cela, s’imposer. Tu vois ! - Oui ! - On en était où hier fit Madame Melissa en prenant sa tasse de café au lait qu’elle porta à ses lèvres de rêve. - Au moment de s’approcher de la femme choisie - Oui c’est bien çà. Tu vois Hergé, dans cette initiative de faire la cour à une femme, le premier pas compte et c’est souvent le pas déterminant. Passé ce pas le reste coule de source si tu sais bien profiter de l’avantage de celui-ci, s’il est réussi. Si tu as son approbation, je veux dire celui de la femme, tu dois lui parler. C’est évident. Et ton succès repose sur la capacité que tu auras à lui parler, le verbe comme vous aimez dire. Pour réussir ne te pose pas de question, fonce parce que plus tu pense à ce que tu vas dire et ses réactions à elle, plus tu auras du mal à lui faire face. Rappelle toi, tu n’as rien à perdre. A toi les initiatives. Marche vers ton but, d’un pas décidé. Elle verra en toi un homme sur de lui. Dis lui les choses, telles que tu les ressens. - Mais ! - Je vois ce que tu vas me demander Hergé mais ce n’est pas à moi de te dire ce que tu dois dire à cette femme. Tu as en toi les ressources. De toute façon lors de cette étape, il doit y avoir beaucoup de regard et de gestes révélateurs. Tu remarqueras peut être que son langage corporel répond au tiens ou vice versa. Cela veut dire que la conversation est fluide et qu’un vrai contact est créé. Tu peux alors lui demander ses coordonnées ou convenir d’un prochain rendez vous. Ou plus subtil donnes lui le tiens sans prendre le sien. Si tu l’intéresses elle t’appellera. Tu sais les femmes sont en générales avares en manifestations quand il s’agit de dépense. Si elle t’appelle c’est un bon point pour toi. Je sais, çà te prendra un peu de temps avant d’être à l’aise avec nous mais il n’y a que le temps et l’expérience qui te diront quelles techniques marchent le mieux pour toi. Tu vois ? - Oui Melissa. Il était 10h. Melissa mit fin à la discussion : - Reviens ce soir on parlera du reste - Merci Madame Melissa s’en alla. Mon portable vibra. C’était un numéro inconnu, masqué par le correspondant qui certainement ne tenait pas à se faire connaître. Je décrochai par surprise au troisième appel. Le correspondant raccrocha. Mais j’eus le temps de reconnaître la voix d’une femme. Bon tant pis. Je me levai pour me retirer dans ma chambre. J’avais encore à vider mon appareil numérique sur mon laptot et à classer tous ces souvenirs. Il y avait à faire jusqu’au soir. Je vis passer des camarades à moi dans le hall. Félix me fit un signe de main. A son bras il y avait une jeune femme que je crus reconnaître comme une des amies de la fille du restau. Je pris l’escalier. Le soir parut très loin pour moi. C’est donc avec une grande joie que je vis l’horloge marquer : « 20h00 ». Madame Melissa était dans sa chambre. Quand je tapai elle fit : « entrez ! ». Ce que je fis. Madame Melissa était à un petit bureau griffonnant quelque chose. Elle ôta ses lunettes optiques que je voyais pour la première fois et qui loin de l’enlaidir lui donnait un charme. Mais quand même la rendait distante derrière cet aspect de professeur : - Bonsoir Hergé je t’attendais. Elle m’indiqua un siège et m’offris que je me serve à boire quelque chose. Elle griffonna encore quelque chose puis ferma son cahier et puis son laptot à elle. Puis avançant de sa démarche altière alla ranger quelque chose dans l’étagère. Elle avait encore ce slim trois quart couleur peau qui lui allait bien avec le chemisier qui laissait voir une épaule et qui était attaché par une ceinture au niveau des hanches. Quand elle eut fini, elle se retourna un peu brusquement comme pour me surprendre. Elle s’avança vers moi et alla s’asseoir dans le grand fauteuil en face de moi. Elle fit : - Enfin nous en venons à la dernière étape n’est ce pas - Oui - La chimie. Tu vois cette étape est tendue vers la concrétisation du contact physique. A cette étape il faut que ta potentielle conquête doit te faire confiance et être capable de communiquer avec toi. Cela peut prendre quelques secondes, quelques rendez-vous ou ne jamais se produire. Une chimie sexuelle doit se créer avec la femme que tu désires afin de te rapprocher d'elle vraiment physiquement. Lors de préliminaires qui établissent un vrai rapport entre elle et toi, tu pouvez la frôler, lui faire du pied, lui toucher l'épaule si vous êtes l'un à côté de l'autre. En marchant, lui toucher le dos ou la taille ou lui prendre la main mais faire des gestes naturels et aussi vrai que si tu avais déjà réussi à l’avoir. Cette attitude si elle est doue sans être osée ni hussarde mène la plupart du temps au baiser et à l'enlacement. Mais à cette étape Hergé je crois que les paroles sont creuses. Je crois que théoriquement tu en sais quelque chose. - Mais madame Melissa si je les savais je me serais pas faire humilier la seule fois où j’ai essayé croyant être au top. Melissa parut réfléchir puis fit : - Oui, mais ton défaut à été certainement de n’avoir pas su utiliser ce que tu sais et qui est en toi, tu étais certainement obnubilé par ton souci de performance, ton souci de réussir que tu as oublier de réussir, Melissa riait franchement. Et je ne savais pas si je devais me vexer. Elle était tellement belle quand elle riait de ce rire que le temps, les problèmes certainement plus grands que les miens, que sa trop grande expérience de la vie, que son statut n’avaient pas dénaturé. Enfin c’est ce que je crois. Il aurait fallut que je la connusse depuis longtemps ce qui n’est pas le cas mais je ne m’expliquais pas quand même la confiance aveugle que je lui faisais. Bref j’optai pour en rire. Melissa se leva et revint avec un livre que je reconnus très vite. Avec sa couverture toute rouge incarnat bordée d’une lisière verte émeraude, c’était écrit en caractères or « BLACKADDER ITC » gras et majuscule : « KAMA-SUTRA ». Elle me fit : - Je suppose que tu connais ce livre - Oui - Normal, vous jeunes aujourd’hui vous êtes tous obséder pas ce genre de recherche et autres mais vois tu, il ne suffit pas de connaître ce qui y est dedans encore faut il savoir l’appliquer et l’appliquer c’est l’adapter à chacune et chacun. Faire l’amour ne se résumes pas à faire des acrobaties, à donner des crampes à ta partenaire, et de grands coups de reins pour se dire « oui » je suis un mec. Je crois que je voyais où voulais en venir Melissa. Elle ne l’ouvrit donc pas ce livre. Sans vraiment que je ne m’y attende elle me fit : - Çà te dirait qu’on aille faire un tour dans les jardins - Oui je voudrais bien

:: Les commentaires des internautes ::

aliana le 14/04/2010
cc, ton dernier commentaire m'a fait très plaisir!!
bonne journée
amicalement
aliana
http://aliana.centerblog.net