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mes-ecrits
Description du blog :
...la plume sous nos sentiments laissent des traces, chacun à une histoire à raconter...
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
06.12.2009
Dernière mise à jour :
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PROMESSE

PROMESSE

Publié le 07/12/2009 à 13:17 par mes-ecrits Tags : promesses murielle


PROMESSES
(Dure de les tenir)


     En ce moment là, je ne suis plus avec moi, devant moi je voyais l’agitation des médecins et des infirmières qui luttaient autour de moi pour me réanimer :
- 360….Lancez
Le docteur avait beau électro choquer mon corps, mon pauvre cœur ne repartait pas et c’est dans une grande désolation que le docteur Michel comme on l’appelait  se rendait à l’évidence que Mlle Hounsou Murielle que j’étais, avait quitté le monde des vivants, les abandonnant seuls dans cette lutte  que j’avais renoncé finalement à poursuivre, à bout de force, la Mort m’ayant convaincue de sa victoire quelque soit mes soubresauts et objections. Et c’est à ce moment que je vis passer devant moi pour la dernière fois  tout le film de ma vie :
Mon nom est ou plutôt était Murielle Hounsou. Fille cadette d’une famille de cinq, j’ai passé une enfance des plus belles, choyée par mes parents qui cédaient à tous mes caprices lesquels exaspéraient mes frères et sœurs qui des fois faisaient les frais  des mes chantages quand je les surprenais  dans des postures délicates ou en porte-à-faux avec les recommandations de nos parents en leur absence. Ils devaient alors acheter mon silence à grand renfort de cadeaux  et autres largesses allant des glaces à l’utilisation de leurs effets  si ce n’est pas le jeu vidéo de Marius que je voulais jouer alors qu’il était entrain de finir un stage particulièrement difficile sur une disquette empruntée, ou le parfum de Nicole, cadeau de son copain que je voulais essayer. Johanna la plus grande et Jérôme  échappaient à ma tyrannie  parce que les deux déjà mariés  et vivant à l’extérieur. Bref des trucs plus incongrus les uns que les autres. En effet mes parents voyageaient beaucoup. Mon papa  s’appelle Maximilien Hounsou, architecte de son état, il avait eu  la chance comme il aimait à le dire de trouver pour femme une  du nord, belle, aux formes généreuses et inattaquables par le temps mais très peu instruite  ce qui lui évita maintes fois des discussions intellectuelles trop longues et fatigantes. Et c’est non sans fierté et satisfaction qu’il tranchait et affirmait sa suprématie quand maman tergiversait sur certaines règles de la maison et certain comportement de papa. Fatim voilà comment ma mère s’appelle. Bien que je considérai des fois comme une rivale parce qu’elle occupait une très grand place dans la vie et  dans le cœur de papa malgré les grands airs que se donnait celui-ci il n’en demeurait pas moins que je l’admirais pour son dévouement et du fait qu’elle était une femme au ménage irréprochable bien qu’elle eu d’autres occupations comme son commerce qui aurait du lui prendre assez de temps du fait qu’il consistait à vendre des tissus et bijoux ce qui l’amenait à s’exporter et par conséquent à voyager pour faire de nouvelles trouvailles. Un jour je posai la question suivante à ma mère, le jour où elle avait surpris son mari mon père adoré en compagnie d’une autre femme bien plus jeune que ses 45 ans avec les cheveux blancs qui commençaient à  poindre, résultat de son acharnement au travail qui lui donnait des soucis :
-  Maman pourquoi est tu restée malgré que tu ais été meurtrie dans ton amour propre que papa t’es trompée ?
Ma mère me regarda surprise :
-   Où es tu aller chercher cela ? Tu écoutes aux portes maintenant ?
-   Non ….Euh !...
Elle me répondit quand même :
-  Tu sais Murielle, dans la vie on fait des choix, des promesses, malgré que c’est dur il faut s’y tenir. Tu vois je te dirai que c’est par amour, et c’est vraie. Et puis il ne m’a pas trompé, ce fut un moment de faiblesse. Mais aussi j’ai fait une promesse à ton père. Et celle-ci s’est  scellée le jour de notre mariage autant coutumier, civil que religieux. Et dans la vie il faut toujours, toujours quoiqu’il en coûte respecter la parole donnée ou ne jamais promettre dans l’euphorie ou sur un coup de tête. Puis si tu as de la chance l’on peut te libérer de ta promesse. Là c’est différent mais jamais tu ne trahiras ta promesse
Je la regardai  surprise (et en plus elle le défendait) mais enregistrais du moins c’est ce que j’ai cru en ce moment.
-   Tu es la plus belle chose qui me soit donnée de rencontrer depuis que j’erre sur cette terre
Quand est ce que j’ai entendu pour la première fois cette phrase que les hommes aiment à servir sous diverses formes plus ou moins ridicules. J’étais en terminal, bientôt le Bac et je me sentais déjà grande. C’était évident que j’étais belle, très fière de l’être. Orgueilleuse, comment ne  pas l’être. Avec mes 1.80m, mince  avec des hanches en amphore que prolongeaient des fesses toutes rebondies que mettaient en valeur mes nombreux slim et jupes courtes  dont je m’affublais diversement couturés dans des étoffes allant du jean au cuir qui collait à ma courbe fessière de manière presque indécente déclenchant des séismes chez les males , deux seins fermes  aux pointes épaisses et bien proportionnées qui difficilement  et malgré tous les camouflages que je mettais n’arrivaient  pas  à passer inaperçu sur mes vêtements  faisant souvent croire aux gens  que je ne portais jamais de soutien gorge  bien que j’en portas. Pourtant  je n’en avais point besoin car quelque fussent les traitements  que je leur infligeai ils semblaient tenir fermes. Bref j’étais la déesse, la nymphe, la tentation personnifiée des hommes et la rivale imaginaire des femmes même si je ne leur discutais pas leurs hommes. Avec mes 18 ans ce 24 décembre j’arpentais la rue  passant devant le collège «  LA PAIX » à GBEDJROMEDE  quand un homme m’aborda :
-    Pardon Mlle !
Je  fis comme si je n’avais pas entendu exprès marchant de ma démarche la plus altière pianotant sur mon portable comme une femme très occupée, mettant l’homme dans l’embarras. Celui-ci semblait hésité :
-   Murielle !
Je m’arrêtai, surprise  et me retournai curieuse de savoir qui est cet individu qui connaissait mon prénom. Je vis venir vers moi légèrement essoufflé. Il était grand  1.85m plutôt athlétique. Dans son pull-over col roulé blanc  sous une veste en daim marron sur un pantalon blanc avec une montre « Swatch » au poignet  et des chaussures en daim marron foncé « Dock-Side »  et à ses yeux  des lunettes de soleil double teinte de marque « cartier » étaient calée sur son nez. En s’avançant vers moi  il les ôta faisant apparaître des yeux noirs vifs  dans lesquels je pouvais lire l’envie mais aussi le doute :
-   Bonsoir Murielle !
-   Bonsoir !
-   Je pourrais vous parler un moment ?
-   Ben  je ne sais pas, suis un peu pressée…fis je en consultant ma montre
-    Je …je ne serai pas long ….
Je croisais les bras le regardant droit dans les yeux avec un air de défi qui eu pour effet immédiat de l’intimider, enfin c’est ce que je crois. Il se rapprocha plus et fit :
-   Ben...En fait je vous ai remarqué Murielle depuis un bon moment et  j’ai beau me raisonner je n’arrive pas à vous oublier…
-   Ah bon ! Depuis un bon moment ! Où çà je ne t’ai jamais vu moi, et puis qui t’a donné mon prénom.
-  En fait je suis dans la même école que toi ! En Terminale D…Orphée je suis, Orphée Josué Dotou.
-  Bien moi c’est Murielle !
-   Je te trouve très belle ! Je tenais à te le dire et je voudrais devenir ton ami
-   Comme çà !
-   Ben !....
Apparemment  Orphée prenait de l’assurance  malgré mon attitude presque décourageante. Et bien qui semblait par moment perdre de sa contenance  finalement je dus reconnaître en moi-même qu’il m’avait plu du premier coup. Finalement nous nous assîmes  sur un banc devisant sur des sujets divers, trente minutes passèrent sans que je me rende compte. Orphée fit :
-   Je crois que je te mets en retard tu m’avais dis avoir un rendez-vous
-   Mon Dieu fis je  Sosthène va se fâcher.
Je lus une petite déception dans le regard d’Orphée. Je poursuivis :
-   En fait j’avais études avec mon groupe et j’avais promis à l’un de mes camarades de l’aider.
Je me levai précipitamment :
-   Il faut vraiment que j’y aille
Orphée me fit :
-   Je pourrais te déposer si  çà ne te gêne pas.
J’hésitai. Il s’éloignât un moment à 10 m et reviens se garer devant moi avec une moto «  Dream » rouge. Je n’eus d’autre choix que de monter. Quand il arriva enfin au lieu de rendez vous  alors que je descendais  il me demanda mon portable. Quand il l’eut en main il y introduit son numéro. Quand je voulus lui donner le mien il fit :
- Non ! Je préfère que tu m’appelles quand tu voudras vraiment me voir .Encore merci pour le temps que tu m’as accordé. Bonne soirée Murielle
Orphée parti, j’eus tout à coups l’impression de rejoindre la réalité. La séance d’étude fut vite expédiée et il ne fut pas difficile aux autres et surtout à Bernice  qui n’avait cessé de me regarder de  se rendre à l’évidence que j’étais dispersée, pas concentrée, ailleurs. Quand la séance fut levée et que nous nous séparâmes elle me fit :
-   Qu’est ce qui t’arrive ? Tu as l’air de n’être pas ici !
-   Ah bon ! Je n’ai pas remarqué.
-   Murielle tu as  un problème ?
-   Non fis je
Elle  me regarda, pas convaincue  et fit :
-   Hum comme tu ne veux pas parler, garde le alors !
Elle me tourna le dos. Bernice et moi étions amies. Nous étions connues y a tout juste deux ans mais on avait comme un atome crochu. Nous n’avions pas de secrets l’une pour l’autre. Enfin c’est ce que nous croyions chacune de son coté :
- Bon d’accord je vais te dire
Bernice se retourna interrogative
- Voilà ! J’ai fait la rencontre d’un garçon aujourd’hui et franchement si tu le voyais, il avait une de ces allures à vous laisser bouche bée.
Bernice eut un sourire. Murielle qui parlait d’un garçon de cette façon. Elle était surprise car  je jouais souvent la difficile et empoisonnais le cœur des hommes en le rejetant. Et j’étais spécialiste. Elle me fit :
- Toi parlant d’un mec
- Oui Bernice. Fallait le voir
Et je décrivais, et Bernice me regardait
- Il est en plus dans notre école, je te le présenterai demain.
Nous cheminions en rentrâmes à la maison. Le soir il sonnait 00h00. Depuis une heure j’hésitais à composer le numéro d’Orphée. Ne fallait pas que je cède. Finalement après avoir tournée un bon moment comme une lionne en cage je fis le numéro, mettant en indicatif le #31# rendant ainsi inconnu mon numéro.
- Allo !
A l’autre bout du fil Orphée répondait.  Je fis allo mais les mots  ne sortaient pas. Qu’allais-je lui dire. Je m’apprêtais à raccrocher quand il fit :
- Bonsoir Murielle
Je fus tellement surprise que mon doigt appuyant sur off, coupa la communication. Mais à peine fut elle coupée que mon portable vibra. Et je décrochai :
- Bonsoir  Murielle
- Bonsoir Orphée
- Pourquoi tuas raccroché tout à l’heure
- Dis comment tu as su que c’est moi ?
Orphée eu un petit rire
- Tu sais Murielle, quand j’ai quelqu’un dans la peau c’est très facile. tu fais quoi ?
- Je suis couchée
- Mais tu n’as pas répondu à ma question. Pourquoi tu as raccroché ?
- Je ne savais pas quoi te dire.
Orphée me répondit :
- Juste bonsoir Orphée. Moi par exemple j’ai pensé à toi toute la soirée. Murielle pourrait-on se voir ?
- Là maintenant fit je, il est 00h30
Orphée rit de bon cœur :
- Si cela ne tenait qu’à moi oui ! Mais non je sais  que tes parents sont stricts et puis ce ne serait pas raisonnable. On peut demain ?
- On verra
Le lendemain les cours me parurent interminables. Finalement le prof de math s’en alla. Je rangeai vite mes cahiers. Bernice me rattrapa à la porte :
- Alors copine ! Tu me le montres ton adonis quand ?
- Le voilà fis je en pointant du doigt un jeune homme qui allait vers une vendeuse de « Agoun » dans le restau de l’école.
Bernice se retourna. Elle fut subjuguée
- Oh !
- Tu vois fis je pas peu fière de l’effet
- Oui c’est vrai qu’il est mignon, bonne chance copine fit elle
- Tu ne m’accompagne pas  fis je
- Non ! vous devez avoir des tas de choses à vous dire
Je lui fis alors :
-   Non ! Viens avec moi  je ne sais pas ce que je vais pouvoir lui dire toute seule.
Bernice céda :
-   Bon d’accord, je viens je salue j’introduis et je m’en vais d’accord
Oui ok çà marche fis je rassurée
Quand nous nous sommes rapprochées du restau Orphée nous vit et il me fit un sourire discret. Nous nous assîmes à sa table.
-   Salut Orphée. Je te présente mon amie
-   Bernice n’est ce pas ?
J’étais étonnée. Bernice plus encore.
Mais comment tu la connais ?
- Simple fit Orphée. Elle était aux journées culturelles l’année passée puis s’adressant à Bernice il continua :
- Tu étais dans le groupe de théâtres qui a gagné le prix  pour l’interprétation en sketch de «  La secrétaire Particulière » de Jean Pliya n’est ce  pas.
- Oui fit Bernice.
On commanda. Bernice finit vite son plat, prétextant un cours à réviser elle prit congé de nous. Quand nous fûmes seuls, la discussion  dévia sur des sujets plus personnels. Orphée était un excellent compagnon et sa conversation était riche et intéressante.
Bernice entra dans la salle de classe  la gorge nouée. Ouf ! Elle avait bien manœuvré. Elle avait eu peur qu’Orphée ne remarque son trouble car elle dut se rendre compte que l’aura de celui-ci était apaisante. Il était vraiment très attirant mais c’était le gars de son amie, fallait l’oublié. 6 mois ont passé. Orphée et moi étions devenus plus intime. Intime à un tel point. Un jour Orphée décida qu’il voulait connaître mes parents. Malgré mes objections, moi qui évitais souvent ce sujet il fit la tête et c’est par surprise qu’il vint à la maison un dimanche. Quand la porte de la maison s’ouvrit Orphée tomba sur mon papa :
- Vous désirez ?
- Voir Murielle s’il vous plait monsieur.
- Vous êtes ?
- Orphée…Orphée Dotou
- Monsieur Hounsou le père de Murielle
- Bonsoir papa…
L’on l’introduisit dans la maison. Celle-ci était belle et accueillante avec des fleurs partout. Il s’assit sur la terrasse. Alors qu’il rêvassait  il remarqua qui venait vers lui un chien Doberman  qui fonçait sur lui en aboyant. Ilse leva de sa chaise s’accroupissant  il tendit la main alors que celui-ci aboyait furieusement :
- Viens ici bon chien, gentil chien
Ses paroles semblaient calmé le molosse qui s’avança vers lui et se laissa caresser docilement, les deux pattes avants sur les genoux d’Orphée. C’est à ce moment qu’Orphée vit venir une femme vers lui qu’il prit d’abord  pour moi mais quand elle s’approcha il vit qu’elle était trop âgée pour que ce fût moi :
- Rex ! viens ici, laisse ce monsieur tranquille.
- Bonsoir madame
La jeune dame qu’était ma mère fit
- Bonsoir jeune homme. Fatim la maman de Murielle
- Enchanté madame, je suis Orphée. Excusez-moi de venir vous déranger un dimanche.
- Vous êtes un ami de ma fille ?
- En fait madame je suis plus venu vous voir vous et papa  et je n’ai pas prévenu Murielle
- Ah bon !
Oui madame je suis le petit ami de Murielle et depuis un bon moment elle hésitait à me présenter alors j’ai décidé de prendre les devants.